Le grossiste en bulbes à fleurs De Ree envisageait depuis quelque temps de rénover ses toitures. L’idée s’est concrétisée quand la décision a été prise d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit. Entre mars et juillet 2019, les toits d’une superficie totale de 33 000 m² ont dès lors été isolés et recouverts d’EPDM, puis 11 000 m² de cellules photovoltaïques ont été installés.
L’entreprise ayant débuté il y a un siècle sur un petit terrain à Lisserbroek s’est transformée aujourd’hui en un grand nom de la culture, du conditionnement, de la distribution et de l’exportation de bulbes à fleurs. La société familiale exporte dans une quarantaine de pays et est autorisée à se prévaloir du titre de « Royal » (fournisseur breveté de la Cour des Pays-Bas) depuis janvier 2019, à savoir Royal De Ree Holland bv.
La rénovation complète comprenait deux sites à Lisserbroek. Le premier concerne un bâtiment annexe d’expédition et de stockage dont les deux toits de 1 978 et 664 m² ont été mis en chantier le 25 février 2019. Le second, le site principal, se compose de treize toitures d’une superficie totale de près de 28 000 m².
Technique
Le traitement des bulbes de fleurs se déroule dans des espaces climatisés, où les infiltrations d’humidité et le manque d’isolation risquent d’être préjudiciables.
« Il y a quelques années, Royal De Ree Holland bv a subi un effondrement de toiture dû à une accumulation d’eau », explique Jaco Rip, directeur et fondateur de J. Rip Loodgieters- en Onderhoudsbedrijf ayant collaboré au projet de rénovation. Son analyse a indiqué que des mesures complémentaires étaient requises presque partout, comme l’installation d’une isolation supplémentaire en pente, des trop-pleins, des évacuations d’eau de pluie et des cloisonnements. »
« Sous les panneaux photovoltaïques, il faut absolument une étanchéité de toiture dont la fiabilité à long terme est avérée », explique M. Rip. « RubberGard EPDM présente une grande résistance à l’ozone, aux rayons UV et aux températures extrêmes. Il est facile à installer et disponible sous forme de grandes nappes sans joints. Le nombre de joints étant moins nombreux, le temps de pose est donc plus court. Nous avons fini par choisir les membranes d’étanchéité EPDM d’Elevate, car nous en avions une expérience positive tout comme avec son fournisseur. »
Le toit était à l’origine isolé avec de la laine minérale et recouvert de bitume. Cette combinaison n’a pas été remplacée, mais recouverte d’un nouveau complexe d’étanchéité. Après avoir nettoyé et séché l’ancienne étanchéité de toiture, les nouveaux panneaux d’isolation PIR (deux couches de 4 ou 5 cm) ont été fixés au support par fixations mécaniques, sauf dans une section où le support était constitué de panneaux en laine de bois (toits 3, 4 et 5). Comme le vissage y était impossible, l’isolation a été encollée à l’aide de la colle d’isolation d’Elevate (anciennement systèmes d’étanchéité de toiture Elevate) I.S.O. Twin Pack. Sur l’isolation, des membranes d’étanchéité en EPDM d’une épaisseur de 1,5 mm ont été utilisées. Depuis la rénovation, les toits ont tous une valeur Rc de 6.
Coopération
Vu l’ampleur du projet, la limitation des délais et les résultats positifs déjà obtenus, le maître d’ouvrage a sollicité l’aide de Lukasse dakbedekkingen, un entrepreneur agréé par Elevate (Licensed Contractor).
« Cette région ne fait pas partie de notre champ d’action habituel », déclare le directeur général Bram Lukasse. « Nous avons envisagé de passer la nuit sur place. Puis, nous en avons décidé autrement, car nos équipes préféraient rentrer chez elles pour des raisons de pratique sportive, de loisirs ou d’obligations familiales. Nous avons bravé la circulation chaque fois que nous venions… deux heures aller et deux heures retour. »
Opération renouvelée avec pas mal de monde. Certains jours, une vingtaine de personnes travaillaient sur le toit. La date limite du 1er juillet devait être respectée et une bonne planification du travail et un esprit d’équipe bien rodé aidant, 2 000 m² ont pu être réalisés par semaine.
« Nous avons utilisé des rouleaux EPDM de 30 x 5 m », explique Daniël, fils de Bram Lukasse, qui a également travaillé sur ce projet. « La pose a été rapide grâce à l’utilisation du chariot à colle SuperSpreader. Les joints ont été réalisés avec le ruban auto-adhésif QuickSeam Tape.
Nous sommes très fiers du travail accompli », affirme Bram Lukasse. « Nous ne sommes pas très loin de la côte et le vent nous a parfois joué des tours. Tout s’est heureusement bien passé sans encombre. Cela est en grande partie dû au suivi efficace et à la bonne gestion du projet d’Elevate qui nous a accompagnés sur le chantier chaque semaine. Il est très agréable de travailler ensemble de cette manière. »
Durabilité
Les toits sont garantis dix ans en ce qui concerne l’étanchéité. J. Rip Loodgieters- en Onderhoudsbedrijf procèdera ensuite à une inspection des toits plusieurs fois par an et effectuera des travaux d’entretien au besoin.
Les installations photovoltaïques, qui ont une durée de vie d’environ 25 à 30 ans, sont lestées avec des dalles. Les panneaux photovoltaïques monocristallins génèrent environ 3 000 000 Wc par an. L’énergie produite est destinée à l’usage propre du grossiste en bulbes à fleurs qui vise donc un bilan CO2 neutre.
Source: Roofs, octobre 2019